
Ahoy la gang de puck ! Installez-vous confortablement, prenez votre bière froide (ou votre café bien chaud, si l’heure est matinale), parce qu’aujourd’hui, on ne fait pas dans la dentelle. On décortique un cas d’école, un véritable phénomène de foire sur patins, un joueur qui nous fait passer du rire jaune aux larmes amères, parfois dans la même maudite présence : Mike Matheson. Oui, oui, le même Mike Matheson qui fend la glace comme un bolide, qui possède un lancer capable de déjouer un gardien les yeux bandés, en pure théorie, du moins. Car, entre la théorie et la pratique, avec Matheson, il y a un univers de nuances, un gouffre de contradictions, un véritable abysse de… gaffes monumentales.
On l’aime bien Mike, au fond de nos cœurs de fans frustrés. Il a le sourire Colgate, l’air sympathique du bon gars, et quand toutes les planètes sont alignées, quand il est en pleine possession de ses moyens (et de la rondelle, surtout), il peut être spectaculaire, voire électrisant. Mais c’est justement là que le bât blesse, que le diable se cache dans les détails : le contrôle. Avec Matheson, c’est un peu comme essayer de dompter un pur-sang fougueux sur une patinoire de curling fraîchement resurfacée. Ça va vite en maudit, oui, l’adrénaline est au max, mais la trajectoire est souvent aussi imprévisible qu’une loterie cosmique, les dérapages sont aussi fréquents que les jours de pluie en novembre, et on finit immanquablement par se retrouver les quatre fers en l’air dans le banc des punitions, ou pire encore, catapulté dans le fond du filet… de notre propre équipe, évidemment.
Parlons-en, justement, de ses fameux « mauvais jeux », de ses moments de déconcentration carabinée.
Ce n’est pas une simple erreur ici et là, une petite bourde pardonnable, non non. Avec Matheson, c’est une véritable symphonie de cafouillages en direct, un festival de bourdes dignes des plus grands clowns, un défilé incessant de décisions douteuses qui nous laissent pantois devant notre téléviseur. Les mauvaises passes ? Ah, les passes de Matheson ! C’est un art en soi, un numéro de cirque à part entière. On dirait qu’il possède un don surnaturel, une sorte de sixième sens pervers, pour instinctivement trouver le seul endroit sur toute la surface glacée où son coéquipier ne sera jamais. Passe molle comme du beurre fondu directement dans les patins, passe aérienne trop haute qui se transforme en revirement instantané aussi vite qu’un claquement de doigts, passe aveugle dans le trafic dense qui atterrit avec une précision chirurgicale directement sur la palette d’un adversaire aux aguets… La liste est longue, mes amis, interminable, vertigineuse. On pourrait écrire un livre exhaustif, un manuel d’instruction pour jeunes défenseurs (à ne surtout pas suivre), une encyclopédie des passes ratées de Mike Matheson en plusieurs volumes reliés en cuir. Et je vous le garantis, ce serait un best-seller instantané, traduit dans toutes les langues, étudié dans les universités, un classique de la littérature sportive.
Et les revirements ? N’en parlons même pas, s’il vous plaît, épargnez-moi cette torture. C’est sa spécialité maison, sa marque de commerce déposée, son péché mignon inavouable, sa signature infamante. Zone neutre, zone offensive, zone défensive… Peu importe l’endroit précis sur la patinoire, Matheson trouve toujours, mais toujours, le moyen le plus créatif, le plus inattendu, le plus spectaculaire de perdre la rondelle au pire moment possible, souvent dans des circonstances absolument inexplicables, défiant toute logique et toute raison. On se demande parfois, en toute honnêteté, s’il n’a pas secrètement conclu un pacte faustien avec toutes les équipes adverses de la ligue, un genre de clause cachée et bien juteuse dans son contrat mirobolant qui stipulerait noir sur blanc qu’il doit impérativement leur offrir un quota minimum de cinq chances de marquer en or massif par match. Parce que, soyons francs et lucides deux minutes, parfois, lorsqu’on le regarde évoluer sur la glace, on dirait presque, mais vraiment presque, qu’il joue subtilement, sournoisement, pour l’autre équipe. Il leur ouvre des boulevards, leur fait des cadeaux somptueux, leur sert des occasions de marquer en or massif, le tout livré sur un plateau d’argent étincelant, avec un petit nœud rouge coquet et une carte de souhaits personnalisée, s’il vous plaît. C’est dire à quel point le ridicule ne tue pas, mais il peut coûter cher, très cher, en termes de points au classement et de crédibilité auprès des fans.
Le Débordement Fatal : Quand « Se Faire Faire » Coûte Vraiment Trop Cher
Commençons en force, sans plus attendre, avec le clou du spectacle pathétique, la cerise indigeste sur le sundae de l’humiliation : le débordement magistral qu’il s’est royalement fait faire hier soir, devant nos yeux incrédules et horrifiés. Là, mes amis, c’était la totale, le jackpot de la honte, le bouquet final pyrotechnique de la gaffe monumentale, le feu d’artifice de la boulette cosmique. Le joueur adverse, un ailier rapide et agile comme un chat sauvage, arrive à pleine vitesse, lancé comme un missile sol-air en pilotage automatique, les patins crissant férocement sur la glace immaculée, la détermination farouche et implacable tatouée en lettres de feu sur son visage de prédateur affamé. Matheson, lui, notre supposé défenseur étoile, essaie tant bien que mal de le contenir, de le freiner dans son élan dévastateur, de lui barrer la route de façon convaincante. En théorie, c’est son travail principal, sa raison d’être sur la patinoire, la mission sacrée pour laquelle il est grassement payé des millions de dollars chaque année. Mais en pratique… Ah, la pratique, cette cruelle réalité qui nous rattrape toujours au pire moment. En pratique, c’est un peu comme tenter désespérément d’arrêter un train de marchandises lancé à pleine vitesse sur une pente abrupte avec une ridicule tapette à mouches en plastique. « Pouf ! » En un éclair, il est dépassé, outspeedé, ridiculisé devant une foule hilare, humilié jusqu’à la moelle épinière, atomisé sur place comme une vulgaire particule subatomique. Le joueur adverse le laisse littéralement sur place, planté comme un poteau télégraphique rouillé et oublié, s’échappe seul et majestueux devant notre gardien médusé, et… But. But facile, but cruel, but inévitable pour l’autre équipe, celle qu’on ne voulait surtout pas voir marquer à ce moment précis du match. Un but directement attribuable à l’erreur grossière de Matheson, un but qui pue la boulette à plein nez, un but qui nous rappelle de façon brutale et sans détour que la vitesse pure, c’est bien joli, c’est spectaculaire pour la galerie, mais le contrôle absolu, la maîtrise technique, l’intelligence de jeu, c’est encore mieux, c’est même essentiel, surtout en défense. On se demande, à ce point crucial de la rencontre, s’il a tout simplement oublié de brancher son cerveau en mode « défense acharnée » pour ce match fatidique. Peut-être qu’il était distrait par une mouche qui volait autour de sa tête, qui sait ? Peu importe la raison futile, le résultat désastreux est implacable : un but encaissé bêtement, un point précieux potentiellement perdu, et une réputation déjà bien entamée qui continue inexorablement de s’effriter à chaque nouvelle gaffe monumentale. Ça coûte cher, des erreurs aussi flagrantes et répétées, très cher, tant sur le plan comptable que moral. Surtout quand c’est lui, Mike Matheson, le défenseur vedette autoproclamé, le pilier présumé de notre fragile brigade défensive, qui est royalement payé une fortune astronomique pour justement éviter à tout prix ces gaffes impardonnables, pour être le roc inébranlable, le rempart impénétrable, la muraille de Chine devant notre filet. On est en droit de se poser sérieusement la question : à quoi sert donc tout cet argent si ce n’est pas pour acheter de la constance et de la fiabilité ?
La Chute de « Hier » : Le Cirque du Soleil sur Glace, Version Catastrophe
Après le but accordé à cause de son débordement raté, comme si l’humiliation publique n’était pas encore assez cuisante, avez-vous eu le « bonheur » de revoir en boucle la fameuse chute « d’hier » ? Ouf ! Un véritable chef-d’œuvre de maladresse pure, une ode involontaire à la perte d’équilibre la plus spectaculaire, une symphonie de membres désarticulés qui s’agitent dans tous les sens, un ballet grotesque digne des plus grands clowns tristes. On se serait cru transporté par magie dans un spectacle surréaliste du Cirque du Soleil, mais sans les costumes scintillants et colorés, sans la musique entraînante et entraînante, sans le talent acrobatique époustouflant, sans la grâce féline des artistes, en fait. Juste le côté pathétique et involontairement comique du « oups, pardon, je suis étendu de tout mon long sur la glace, comme une crêpe mal retournée », le tout capturé impitoyablement en haute définition numérique, au ralenti sadique, avec des angles de caméra aussi impitoyables qu’un juge d’instruction inflexible.
Le pire, dans cette scène digne d’un film muet burlesque, c’est le contexte temporel et spatial. Ce n’était pas une chute anodine et sans conséquence, en zone neutre désertique, pendant un dégagement anodin et sans enjeu. Non non. C’était en zone défensive, le cœur névralgique de notre territoire sacré, le sanctuaire inviolable où tu dois impérativement être solide comme un roc granitique, inébranlable comme une montagne alpine, pas mou et flasque comme une guimauve fondue au soleil de juillet. En zone défensive, tu dois être hyper concentré, alerte à la moindre menace, prêt à bondir comme un tigre affamé sur le moindre palet qui traîne. Matheson, lui, ce soir-là, était visiblement ailleurs, perdu dans ses pensées vaporeuses, probablement en train de rêvasser à ses prochaines vacances exotiques dans les Bahamas, dans un monde parallèle féérique où les lois élémentaires de la gravité ne s’appliquent étrangement pas, ou peut-être, encore plus étrangement, qu’elles s’appliquent soudainement beaucoup trop fort, qui sait ? Toujours est-il qu’il s’est lamentablement retrouvé les quatre fers en l’air, étalé de tout son long sur la glace froide, offrant ainsi sur un plateau d’argent un boulevard béant, une autoroute dégagée, une voie royale à l’attaque adverse, qui, évidemment, n’en demandait pas tant, et qui s’est engouffrée avec délectation dans cette brèche inespérée.
Hutson, Mon Indifférence Royale
Pis parlant de Hutson, son jeune partenaire de défense, c’est le jour et la nuit, le yin et le yang, le noir et le blanc, l’ombre et la lumière, l’inverse total, quoi. Quand ils sont inexplicablement jumelés sur la même paire défensive, on dirait que Matheson, dans un élan de nombrilisme aigu, l’ignore royalement, le snobe avec un mépris souverain, le considère comme un vulgaire fantôme transparent. Hutson est là, visiblement ouvert, prêt à relancer l’attaque avec sa vision du jeu exceptionnelle et ses passes chirurgicales ? Pantoute, que nenni, jamais de la vie, Matheson préfère obstinément patiner inutilement avec la rondelle comme s’il était seul au monde, tenter une percée solo improbable au milieu de cinq adversaires attentifs, ou encore mieux, la solution de facilité, décocher un tir anodin et prévisible de la ligne bleue qui a statistiquement 90 % de chances de lamentablement se faire bloquer dès le départ par le premier défenseur venu se sacrifier courageusement. On dirait, à le voir jouer ainsi, qu’il est tellement obsédé par l’idée de prouver désespérément quelque chose à tout le monde, qu’il en oublie complètement, mais alors là totalement, le jeu d’équipe élémentaire, la base du hockey professionnel. C’est terriblement frustrant, irritant au plus haut point, à regarder attentivement, surtout quand on sait pertinemment que Hutson possède un talent fou, un don inné pour la relance offensive, et qu’il est si souvent royalement ignoré, superbement snobé, par son propre partenaire de défense, censé être son allié sur la glace. On se demande sincèrement si Matheson réalise seulement l’étendue de son égocentrisme flagrant et les conséquences néfastes de son individualisme forcené sur le rendement global de l’équipe.
Franc-Parler Québécois Direct et Honnête : Faut se Réveiller, Mike, Osti !
En conclusion abrupte, Mike, faut que tu te sortes les doigts du nez, faut se réveiller en maudit, osti ! On sait pertinemment que t’as du talent à revendre, on le voit bien par éclairs fulgurants, par moments de grâce éphémères. Mais les simples « flashs » de génie isolés, ça ne gagne pas des matchs cruciaux, ça ne construit pas une carrière solide et respectée. Faut de la constance dans l’effort, de la fiabilité à toute épreuve, de la discipline tactique, pis surtout, faut absolument arrêter au plus vite les gaffes monumentales à répétition qui coûtent des buts importants à ton équipe. Parce que là, à force de te ridiculiser publiquement de la sorte, tu vas inexorablement finir par devenir un meme internet tristement célèbre plus qu’un véritable défenseur étoile respecté et admiré. Pis c’est pas ça qu’on souhaite secrètement, hein ? On veut sincèrement que tu sois bon, que tu exploites enfin ton potentiel, on veut que tu nous impressionnes positivement, que tu nous fasses vibrer d’enthousiasme… mais pour l’instant, il faut bien l’admettre, c’est beaucoup plus souvent le contraire exact qui se produit sous nos yeux désabusés. Le talent brut, c’est bien beau sur papier glacé, mais le travaillant acharné, la détermination sans faille, le professionnalisme constant, c’est encore mille fois mieux, c’est la clé du succès durable dans ce sport impitoyable. Faque au boulot sans relâche, Mike ! Entraîne-toi plus fort, concentre-toi davantage, deviens plus constant, pis surtout, lâche pas la patate, crisse ! Montre-nous enfin le vrai Mike Matheson qu’on sait que tu peux être, si tu le veux vraiment au fond de toi.
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